LA CRETE

Tableaux, gravures et photos réalisés lors de mes séjours en Crète  -  Christian DAVID
Entrée de la baie de Souda
Entrée de la baie de Souda
Port de La Canée (Chania)
Port de La Canée (Chania)
Phare de La Canée
Phare de La Canée
olivier
olivier
gravures du phare de la Canée
gravures du phare de la Canée
La Canée
La Canée
Port de Rethymno
Port de Rethymno
jeune olivier
jeune olivier
Tableaux d'un ami peintre crétois Kounalis KOSTANTINOS
( photos source : www.artkounaliskonstantinos.com )
Autoportrait de Kostas
Autoportrait de Kostas
Olive tree
Olive tree
Space
Space
Untitle
Untitle
Si vous souhaitez des informations sur la Crète :
Contacter l' association "Crète Terre de Rencontres" au 01 60 16 91 47 ou aller sur le site web => www.creteterrederencontres.info
LA CRETE ET EL GRECO
Né en 1541 en Crète pendant le protectorat vénitien, El Greco fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine des peintres d’icônes.
Ne voulant pas rester un peintre d’icônes, en 1567 Greco part en Italie, où les artistes ont acquis un nouveau statut avec la Renaissance. Arrivé à Venise, il y apprend le langage de la couleur qui façonnera toute son œuvre. La concurrence qui règne entre peintres à la cité des Doges empêche Greco de trouver sa place et le pousse à tenter sa chance à Rome. Le miniaturiste Giulio Clovio, disciple de Titien recommande Greco auprès du cardinal Alexandre Farnèse qui l’héberge en son Palais. En 1572, Greco est mis à la porte du Palais Farnese. Il aurait critiqué le « Jugement dernier » de Michel-Ange de la chapelle Sixtine en prétendant pouvoir faire mieux. En 1577, il décide de partir en Espagne. En quête de mécènes, il se déplace entre Madrid et Tolède. Luis de Castilla, que Greco a rencontré à Rome, l’assure de son soutien auprès de son père Diego de Castilla, doyen des chanoines de la cathédrale de Tolède. Ce dernier signe deux contrats avec Greco. Un pour « Le Partage de la Tunique du Christ » pour la cathédrale, l’autre pour huit toiles et quelques sculptures pour l’église du couvent de Santo Domingo el Antiguo. C’est en Espagne, durant le siècle d’or espagnol, que son art s’épanouit et s’implante durablement. Greco meurt en 1614 à Tolède à l’âge de soixante-treize ans.
Sa peinture a suscité de nombreuses théories, souvent farfelues. On a fait de lui un fou, tantôt hérétique, tantôt mystique. Certains même, pour justifier les audaces de sa palette aux couleurs audacieuses, de ses longues silhouettes et leurs déformations expressives, l’ont imaginé astigmate. De Crète à Venise, de Venise à Rome et de Rome à Tolède, son itinéraire hors du commun et son obstination à défendre sa vision de l’art l’ont élevé, à la force du pinceau, parmi les grands maîtres de la Renaissance, avant de faire de lui, bien plus tard, le prophète de la modernité. Sa singularité a inspiré de nombreux artistes au 20ème siècle, comme entre autres : Cézanne, Manet, Modigliani, Picasso, Chagall, Giacometti, et bien d’autres.
                                                                          ------------------------------